Cette année les tournesols ont une croissance normale à exubérante.
Quand déclencher l’irrigation ?
Le meilleur indicateur reste le comportement du tournesol. Si les plantes flétrissent uniquement en plein après-midi, pas de précipitation, mais si ce flétrissement se poursuit le matin, il est temps de lancer une première irrigation. Il est nécessaire d’éviter l’exubérance des plantes avant la floraison pour qu’elles soient moins sensible au stress hydrique par la suite.
Quelle stratégie ?
Après la première irrigation, la durée du tour d’eau recommandée est d’une dizaine de jours, tant qu’il ne pleut pas. Après une pluie, décaler le tour d’eau d’un jour par tranche de 5 mm. Préférer des doses de 30-35 mm à chaque tour d’eau à des apports plus faibles et plus rapprochés.
Arrêter l’irrigation quand le dos du capitule vire du vert au jaune citron.
Quel gain en attendre ?
Le gain de rendement est de l’ordre de 1 q/ha par tranche de 10 mm d’eau d’irrigation apportée. Soit un gain potentiel de 3 q/ha pour 30 mm à 10 q/ha pour 100 mm. En fréquence, les sols superficiels et intermédiaires valorisent mieux les apports d’eau que les sols profonds. L’irrigation permet également d’améliorer la teneur en huile avec un gain moyen de 2,6 points d’huile pour 110mm. Enfin, l’irrigation favorise la production nectarifère et est bénéfique aux pollinisateurs et à la pollinisation.
NB: attention au sclérotinia et au phomopsis :
Ne pas irriguer en pleine floraison si le temps est humide, pour éviter les attaques de sclérotinia du capitule. Veiller particulièrement au phomopsis en choisissant une variété très peu sensible ou peu sensible, protégée si nécessaire par un traitement en végétation.
Source : Terres inovia